Angèle chouchoute son élevage d'ânes dans les Landes.

Découvrez Turs’âne, notre élevage d’ânes : nichée au cœur des Landes, en Nouvelle-Aquitaine, dans le petit village de Castelnau-Tursan, notre asinerie est un concentré d’amour pour ces équidés aux longues oreilles. Partez à la rencontre de nos chers compagnons, et laissez-vous tenter par l’adoption de l’un d’eux… Vous ne le regretterez pas !

L’âne, de la tête à la queue

Son histoire : de l’âne bâté à l’âne berger

L’âne domestiqué, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est issu de l’âne sauvage d’Afrique : implanté dans la vallée du Nil, dès le Paléolithique moyen, celui-ci s’est peu à peu acclimaté à l’homme au point de devenir progressivement incontournable.

Avec le temps, on lui confie des tâches de transport, d’où le fameux surnom d’« âne bâté » : débardage, attelage… Frugal, intelligent, l’animal a tout pour plaire aux hommes. Jusqu’à sa vitesse de déplacement, avoisinant les 5 km/h.

Un autre de ses atouts : son instinct grégaire. Et les éleveurs d’ovins l’ont bien repéré, puisqu’au même titre que les patous, l’âne était recherché pour sa capacité à protéger les troupeaux. Renards, chiens errants… L’âne partait à l’assaut de certains prédateurs.

Les caractéristiques physiques de cet équidé pas comme les autres

Mammifère quadrupède ongulé, l’âne fait partie de la famille des équidés. On le distingue très nettement de son très populaire cousin le cheval grâce à :

- sa crinière quasi absente ;

- son échine saillante ;

- ses sabots au doigt unique, que vous pourrez découvrir lors de la forge animée ;

- ses oreilles thermorégulatrices, les plus longues de tous les équidés ;

- son crin rude, dont la texture varie selon les spécimens ;

- sa taille : plus petit que le cheval, un âne mesure généralement entre 1,10 m et 1,30 m, mais il existe des races miniatures (70 cm de haut) ou plus imposantes (parfois plus d’1,60 m au garrot).

🫏 Attention à ne pas confondre l’âne avec le mulet, issu des amours de l’âne et de la jument, ou avec le bardot, croisement entre l’étalon et l’ânesse.

Le tempérament de ce fantastique compagnon

Contrairement à une idée très répandue, l’âne n’est ni entêté ni idiot. Bien au contraire ! D’un caractère vif, mais aussi réfléchi, docile, coopératif, il apprécie la compagnie des êtres humains et les interactions avec eux. On peut même affirmer qu’il déteste la solitude, au point qu’une séparation prolongée avec ses maîtres lui cause bien du tracas. Observez bien son comportement avec vous : il se frotte, mordille, lèche ? Ce sont des démonstrations d’affection typiques chez l’âne ! Confronté à d’autres animaux, il pourra tout à fait se lier d’amitié avec eux, notamment ceux de sa propre espèce.

L’alimentation de cet herbivore : rustique et frugale

L’âne est un herbivore non ruminant. Son système digestif l’amène à consommer en priorité des aliments fibreux ou boisés :

- herbe provenant de prairie naturelle ;

- broussailles ;

- branchages d’arbres ;

- végétaux ligneux.

Dans le cadre de l’élevage, il est conseillé de lui proposer des fourrages à faible valeur nutritionnelle et de le regrouper avec d’autres individus sur une seule et même prairie naturelle. De plus, cette précaution permettra de limiter la quantité d’herbe disponible. Pourquoi tant de mesure ? Parce que l’âne est un animal rustique, originaire des régions semi-arides. Son système digestif est naturellement programmé pour supporter un régime alimentaire frugal. Il est donc primordial de prévenir chez lui les risques d’obésité, qui amènent généralement à la fourbure.

Une ânesse prend soin de son ânon, au creux de l'élevage d'ânes Turs'âne, dans les Landes.

Notre élevage d’ânes dans les Landes : l’asinerie, notre passion

La reproduction chez l’âne : les comportements de l’ânesse et du baudet

Le mâle reproducteur, le baudet, arrive à maturité sexuelle entre 14 et 16 mois. La femelle reproductrice, l’ânesse, y parvient autour de 16 à 18 mois. Pour préserver leur croissance et leur santé, Turs’âne fait le choix de ne jamais mettre une ânesse à la reproduction avant ses 4 ans, et de ne pas la remettre avec le reproducteur l’année de son poulinage. Et la retraite ? Elle s’annonce aux alentours des 20 ans de l’ânesse.

La saison des amours se déroule de la fin du mois de février jusqu’à la fin août : pendant la semaine de ses chaleurs, l’ânesse appelle le mâle à grand renfort de braiments, de mastications et de grands jets d’urine, oreilles plaquées. Puis ce petit manège recommence environ 21 jours plus tard, pour une nouvelle période de chaleurs où le baudet se frotte à l’encolure de sa prétendante et la chevauche… sans toutefois qu’il y ait coït.

La gestation de la femelle jusqu’à la naissance de l’ânon

Treize mois : voilà la durée de gestation d’une ânesse. L’ânonnage a généralement lieu au printemps ou au début de l’été, et donnent jour à un ânon à la fois, sauf exception. Une fois l’ânon expulsé du ventre de sa mère, il s’applique à faire ses premiers pas dans les deux heures qui suivent sa naissance. Instinctivement, il se dirige vers les mamelles de l’ânesse pour téter… et bénéficier du si précieux colostrum, qui lui apportera ses tout premiers anticorps.

🫏 Et si vous veniez visiter la ferme? Vous aurez peut-être la chance de rencontrer une ânesse et son ânon !

La lactation de l’ânesse : une délicate histoire d’attachement et de confiance

Avant les deux mois de l’ânon : la croissance avant tout

La lactation démarre à la naissance de l’ânon. Dans les deux premiers mois qui suivent sa mise au monde, on ne sépare pas la maman de son bébé, afin qu’il puisse téter autant que nécessaire et profiter d’une croissance pleine et entière.

À partir de deux mois révolus : enclenchement de la traite de l’ânesse

Sitôt ses deux mois révolus, l’ânon commence à boire seul à l’abreuvoir et à goûter aux douces saveurs de l’herbe, du foin ou de l’orge concassée. Peu à peu, l’éleveur l’éloigne de sa mère, tout en les gardant à portée de regard l’un de l’autre. Car pour donner un lait qualitatif et quantitatif, l’ânesse a besoin d’être en confiance. Et pas de confiance sans savoir son petit en sécurité, non loin d’elle ! Si toutes les conditions sont réunies, que l’attachement envers son éleveur est avéré, alors l’ânesse donnera le meilleur d’elle-même pendant la traite.

Une traite qui peut durer de 6 à 8 mois

Pour que la lactation subsiste, le petit doit impérativement téter sa mère. Quand on entame le sevrage de l’ânon, entre ses 8 et 10 mois, la lactation s’arrête. La mère est réintroduite au troupeau des femelles.Quant à son bébé, il est gardé à l'asinerie, où il profite des câlins des êtres humains, tout en poursuivant son éducation. Quelques mois plus tard, il rejoint ses congénères nés les années précédentes.

🫏 Le lait d’ânesse est plein de bienfaits pour la peau. C’est pourquoi nous avons créé une gamme de produits cosmétiques. Venez visiter la ferme pour la découvrir ou rendez-vous dans nos points de vente. Vous pourrez aussi la trouver sur notre boutique en ligne!

Angèle trait une ânesse de son élevage d'âne.

Acheter un âne chez Turs’âne : un choix de cœur et de responsabilité

La moyenne d’âge de l’âne se situe aux alentours de 40 ans : cet animal est donc le compagnon de toute une vie, et c’est peu de le dire ! Nous nous montrons donc très vigilants face aux acquéreurs potentiels. Un âne est un être vivant, qu’on se doit de respecter. Nous tenons à nous assurer que tout sera mis en œuvre pour le bien-être de nos ânes sitôt l’adoption concrétisée. Voici quelques points importants à prendre en compte pour veiller à leur bonheur :

- Surface minimum de la prairie : pour 2 équidés, comptez 1 hectare. Un âne a besoin d’une prairie végétalisée où se mouvoir à sa guise. Le petit plus ? Avoir scindé son terrain en plusieurs parcelles pour lui permettre de passer de l’une à l’autre… et laisser le temps à l’herbe de se régénérer.

- Les caractéristiques de son abri : fermé sur 3 côtés, pourvu d’un sol en dur, il sera orienté vers l’est. Angèle insiste sur un impératif, et de taille : la propreté de cet espace. Celui-ci doit être entretenu très minutieusement, afin de préserver le sabot de l’âne du risque de champignons.

- Mode d’alimentation : Du foin, de l’herbe et des céréales, sans tomber dans l’excès. Un abreuvoir à disposition. L’âne est un animal rustique, qui mange régulièrement, mais en petite quantité. Le petit plus ? Mettre à sa disposition une pierre minérale, riche en cellulose.

- Soins de la peau, du poil, du pied… Toutes les parties du corps de l’âne doivent être régulièrement inspectées pour un âne en pleine forme.

🫏 Et évidemment, de l’amour, encore de l’amour, toujours de l’amour ! Venez le constater par vous-même en rencontrant nos ânes mis à la vente.

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